Le Burkina Faso bouscule le climat politique de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Il a choisi un nouveau camp pour se rallier. Comme son voisin le Mali, il coupe les ponts avec l’ancien colonisateur français et ses alliés.
Pour de nombreuses raisons, Ouagadougou choisit plutôt d’établir des partenariats avec des pays extérieurs au bloc de l’OTAN. Il accuse l’Occident de soutenir les terroristes dans le pays, entraînant le déplacement de millions de personnes.
À en juger par les rassemblements dans des villes importantes soutenant de telles actions, c’est quelque chose qui se passe bien avec de nombreux Burkinabé. Des manifestations ont éclaté dans tout le pays, accusant la France et l’OTAN de leurs problèmes de sécurité.
Le Burkina en a assez et noue de nouvelles relations extérieures. Au cours de ses neuf mois au pouvoir, Ibrahim Traoré a conclu une série d’accords avec divers rivaux de l’Occident.
Ouagadougou a conclu de nouveaux partenariats sécuritaires et commerciaux avec Moscou et renforcé ses liens avec la Chine. Le Burkina Faso a également renforcé la coopération bilatérale avec des pays comme le Venezuela et l’Iran, en plus de rétablir les relations diplomatiques avec la Corée du Nord.
Le Burkina Faso n’est pas le seul pays à s’éloigner des puissances occidentales. D’autres pays africains, comme le Mali, ont pris des mesures similaires, formant un nouveau paysage géopolitique en Afrique de l’Ouest.